Hier, on m’a demandé de travailler sur ma nature profonde. Qui suis je vraiment ? Qu’est ce qui me définit ? Me perçois-je comme le monde extérieur me perçoit ?
Je suis sûre ne pas être la seule à se poser cette question.
On m’a souvent répété que j’étais trop gentille, trop conciliante, candide voir naïve, trop bienveillante, trop indulgente, crédule…
Bref, vous avez saisi l’idée.
J’ai alors repensé à un extrait d’un dialogue qui m’avait marqué il y a quelques années entre Matthieu Ricard et le Père Ceyrac.
« Malgré tout, je suis frappée par l’immense bonté des gens, même de la part de ceux qui semblent avoir le coeur et l’œil fermés. Ce sont les autres, tous les autres qui fondent la trame de notre Vie. Chacun est une note dans le grand concert de l’Univers (comme le disait le poète Tagore).
Personne ne peut résister à l’appel de l’Amour, on craque toujours après un bout de temps. Je pense réellement que l’être humain est intrinsèquement bon. Il faut toujours voir le bon, le beau d’une personne. Ne jamais détruire, toujours chercher la grandeur de l’autre. »
Dans le bouddhisme on dit que tous ceux qui sont malheureux le sont pour avoir chercher leur propre bonheur. Et tous ceux qui sont heureux le sont pour avoir cherché le bonheur des autres.
La relation entre bonté et bonheur devient alors plus claire. Ils s’engendrent et se renforcent. Ils reflètent l’accord avec notre nature profonde. La joie et la satisfaction sont étroitement liées à l’Amour et la tendresse tandis que le malheur va de pair avec l’hostilité et l’égoïsme.
Certains sont simplement remplis d’Amour et ce qui les anime profondément c’est le désir de sentir les autres heureux.
Cela ne signifie pas s’effacer et ignorer ses besoins. Mais peut-être que si chacun essayait de rendre l’autre heureux le Monde irait mieux ? Alors, oui ça peut paraître naïf mais j’ai envie de continuer à y croire.
Je vous souhaite une Vie remplie d’Amour.